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Marquage urinaire : des solutions existent

Comportement normal du chien qui lui sert à manifester sa présence sur un territoire, le marquage urinaire associe des signaux olfactifs (phéromones contenues dans l’urine) et visuels (patte levée chez le mâle mais aussi parfois chez certaines femelles dominantes).

 

S’il est habituel chez le chien mâle, ce comportement devient très gênant dès lors qu’il s’exerce à l’intérieur d’une habitation ou sur des lieux inappropriés.

Le comportement de marquage se caractérise par l’émission d’urine en petits jets, patte postérieure levée, généralement sur un support vertical (mur, plante, meuble…).

 

Il ne faut pas le confondre avec la malpropreté, qui peut s’observer notamment chez le chiot. En effet, la durée de rétention urinaire varie avec l’âge du chien. Le chiot pâtit d’un système nerveux immature et d’une vessie de petite taille et ne peut se retenir plus de deux heures à deux mois par exemple. En vieillissant, son autonomie vésicale s’accroît pour dépasser les huit heures à l’âge adulte. Ainsi, un chiot apprend à éliminer dans des lieux appropriés avec l’âge et l’éducation.

Plusieurs facteurs peuvent être à l’origine de malpropreté urinaire chez le chien adulte (défaut d’apprentissage, affection organique, origine comportementale), une consultation vétérinaire est alors nécessaire pour déterminer la cause de la malpropreté.

 

Le marquage urinaire est également différent de l’incontinence urinaire, qui est l’incapacité de contrôler volontairement l’émission d’urine. L’incontinence devra faire l’objet d’une investigation médicale.

 

Concernant le marquage urinaire, une étude* a montré l’effet très positif de la castration, qu’elle soit chirurgicale ou chimique avec un implant. Cette intervention améliorerait la situation dans plus de la moitié des cas. Un test d’inhibition de la testostérone permet de vérifier l’intérêt d’une castration dans la résolution de ces comportements.

 

 

*  Behaviour and the pituitary-testicular axis in dogs before and after surgical or chemical castration with the GnRH agonist deslorelin, de Gier et al., congrès EVSSAR 2012

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