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Chien fugueur : rôle possible des hormones sexuelles

Perdre son animal est la crainte numéro un des propriétaires de chiens qui sont près d’un quart à avoir déjà expérimenté une telle situation*. Si l’identification constitue la parade la plus efficace pour retrouver l’animal égaré, des moyens existent pour limiter les fugues.

 

Outre les risques pour l’intégrité physique de l’animal (accident de la voie publique, bagarre avec transmission de maladies infectieuses…), il faut rappeler au propriétaire qu’il est responsable de son animal en toute situation et pourra donc être mis en cause si ce dernier provoque un accident de la route par exemple.

 

Bien que gênant, la fugue est pourtant un comportement normal chez le chien qui peut chercher ainsi à accroître son territoire, partir à la recherche d’une femelle en chaleurs dans une optique de reproduction, explorer son environnement à la recherche de nourriture, etc.

Les chiens de chasse, au flair développé, y sont prédisposés et fuguent pour suivre une piste ou traquer un gibier.

 

Un tel comportement se prévient par des mesures physiques en délimitant un territoire donné et par des mesures éducatives et notamment l’obtention du rappel. Enrichir l’environnement d’un chien laissé seul par des jouets interactifs, faire appel à des promeneurs si l’absence se prolonge, s’adonner à une activité sportive avec lui, constituent d’autres mesures efficaces pour lutter contre l’ennui et limiter les fugues qu’il pourrait générer.

 

Lorsque les mâles fuguent à la recherche de femelles en chaleurs, la stérilisation, définitive ou temporaire avec un implant, pourra constituer une solution appropriée. On pourra ainsi proposer aux propriétaires un test d’inhibition de la testostérone qui mime les effets de la castration chirurgicale pour déterminer si les fugues sont liées ou non aux hormones sexuelles du chien.

 

*Source : enquête TNS/Sofres pour I-Cad, octobre 2016.

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